Diabète type 2

Notre association vous accompagne autour d'un programme personnalisé.

Mon programme santé croisée

Chez santé croisée, chaque patient dispose d’un programme personnalisé et adapté à sa situation face au diabète de type 2. Votre médecin traitant adhérent ou non de l’association peut vous orienter pour un programme d’éducation et de suivi. Vous pouvez aussi nous contacter directement.

Ensemble nous construirons votre projet de suivi et d’éducation thérapeutique si nécessaire.

Toutes les actions sont proposées suite à un bilan éducatif partagé, réalisé au sein de l’association avec des professionnels formés. Les séances qui vous sont proposées peuvent être collectives et/ou individuelles.

En séances de groupe

Ateliers thématiques

Retrouvez-vous en petit groupe afin de discuter de vos pratiques et d’approfondir certains thèmes comme par exemple “qu’est-ce que le diabète ?”, “comment gérer son poids ?”, “bouger pour faire baisser sa glycémie”, “lire les étiquettes des produits alimentaires”, …

Activité Physique Adaptée

Programme de reprise d’activité physique avec un éducateur médico-sportif : le sport en douceur.

Atelier droits des patients

Séances d’information avec l’Association Française Diabétiques

Ateliers cuisine

Cuisinez en toute convivialité des plats adaptés et savoureux pour vous et vos proches.

Ateliers relaxation dynamique

Exercices de relâchement musculaire avec un(e) sophrologue.

En séances individuelles

Éducation avec un(e) diététicien(ne)

Faites le point sur votre alimentation avec un professionnel.

Bilan annuel podologie

Votre bilan annuel avec un podologue

Éducation avec une infirmière

Abordez avec un professionnel les thèmes qui posent problème, comme par exemple la manipulation de votre lecteur de glycémie, que faire en cas d’hypoglycémie, etc.

Mon programme

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Mon programme

La maladie

Le diabète est une maladie grave d’évolution progressive et souvent silencieuse jusqu’à ce que des complications révèlent son existence. Il s’agit d’un dysfonctionnement du transport du glucose (sucre circulant dans le sang) vers les cellules de notre organisme.

Comprendre les mécanismes du diabète

Lorsque tout va bien

L’énergie nécessaire à l’activité de notre organisme est fournie par l’alimentation. Carburant essentiel, le glucose est issu de la transformation des sucres par la digestion. Il peut circuler dans notre corps être directement utilisé par les cellules qui en réclament ou bien stocké essentiellement au niveau du foie et des muscles dans l’attente de futurs besoins.

Mais le parcours du glucose dans l’organisme est sous la dépendance d’une hormone l’insuline. Sécrétée par le pancréas (glande située près de l’estomac) son action est communément comparée à celle d’une clé ouvrant les cellules au glucose sanguin et assurant son utilisation ou son stockage. Le pancréas adapte en continu sa production d’insuline afin de maintenir la quantité de glucose dans le sang (glycémie) à un taux environ constant.

La quantité d’insuline augmente donc naturellement dans le sang après chaque repas assurant le stockage dans le foie et les muscles et la consommation du glucose. Entre les repas sa diminution permet la libération et l’utilisation des stocks de glucose jusqu’au repas suivant.

Quand le diabète altère la façon dont le corps utilise les aliments

Le diabète désigne plusieurs troubles métaboliques dont la caractéristique commune est l’augmentation du taux de glucose sanguin (hyperglycémie). Cette accumulation de sucre dans le sang résulte d’une déficience de la production d’insuline par le pancréas ou d’un défaut d’utilisation de l’insuline par l’organisme.

Les principaux types de diabète

Diabètes de type 1 et 2 représentent 95 % des diabètes.

Le type 1 est un diabète insulinodépendant ou maigre, il est caractéristique de l’enfant ou de l’adulte jeune et traduit une insuffisance ou une absence de sécrétion d’insuline par le pancréas. Il représente environ 10% de l’ensemble des diabétiques et seules des injections quotidiennes d’insuline permettent de stabiliser leur glycémie. Il ne passe jamais inaperçu. Il n’est pas évitable.

Le type 2 est diabète non insulinodépendant il est caractéristique de l’adulte de plus de 50 ans et associe une perte de l’efficacité de l’insuline au niveau des cellules (insulinorésistance) à une diminution graduelle de la sécrétion. 85 % de l’ensemble des diabètes sont de type 2, et sont directement liés à l’embonpoint, au manque d’activité physique et aux antécédents familiaux.

D’autres causes peuvent engendrer des désordres de la glycémie et provoquer des symptômes de diabète.

Autre formes de diabète : des hyperglycémies apparaissent parfois suite à la prise de certains médicaments ou découlent d’une pathologie ou situation initiale (grossesses par exemple). Ces autres formes de diabète représentent 5 % des cas.

Quels sont les risques du diabète de type 2 ?

Les complications risquent de se développer à partir du moment où la glycémie n’est pas équilibrée et ce d’autant plus que se déséquilibre dure dans le temps. Cette hyperglycémie chronique est de surcroît souvent associée à d’autres facteurs aggravants tels que l’obésité, l’hypertension, la sédentarité, principalement dans le diabète de type 2. Face à de telles agressions, l’organisme débordé accumule des plaques graisseuses au niveau des gros vaisseaux sanguins, pendant que l’excès de sucre dans le sang détériore les petits vaisseaux et les nerfs. Plus un diabète est ancien et moins il est contrôlé, plus les risques augmentent.

Un trio de choc : rein, œil, pied

Directement touchés par l’excès de glucose circulant, les petits vaisseaux (artérioles et capillaires) des reins et des yeux souffrent. En effet ces organes ont une microcirculation sanguine particulièrement développée. Les lésions (micro angiopathies), souvent silencieuses, peuvent conduire à des atteintes graves et irréversibles, en absence de traitement.

Au niveau du rein, une insuffisance rénale peut imposer le recours à la dialyse rénale. Au niveau de l’œil, qu’il s’agisse d’atteintes de la rétine, de glaucome (hypertension au niveau de l’œil) ou de cataracte (opacification du cristallin), ces lésions aboutissent, lorsqu’elles ne sont pas soignées, à une perte totale de la vue. Or, ce lourd handicap peut être évité car des traitements existent, qui passent par un contrôle rigoureux du diabète.

D’où l’extrême importance d’un suivi régulier et du maintient de la glycémie à un taux le plus stable possible.

Les pieds sont également sensibles aux méfaits du diabète. Les gros vaisseaux se bouchent, la circulation sanguine est défaillante et les tissus du pied, fragilisés, sont douloureux, et menacés. Les nerfs sont touchés dans la transmission de l’information douloureuse. Il en résulte une perte de la sensibilité. De petites blessures peuvent alors passer inaperçues et dégénérer, provoquant des lésions graves aboutissant parfois à l’amputation.

Les risques encourus par tout diabétique peuvent ainsi se présenter sous la forme d’une longue liste effrayante de complications. Elles sont pourtant évitables et n’interviennent que lorsque la teneur en sucre dans le sang reste trop élevée, trop longtemps. C’est pourquoi il est fondamental de connaître leur existence, afin de lutter contre leur survenue.

Information sur les traitements

Avec votre médecin la phase de bilan permettra de définir votre type de diabète et ses origines (surpoids, autres risques cardio vasculaire, hypertension artérielle etc ..). Le premier objectif de votre médecin sera de faire baisser votre indice glycémique par des mesures de vie différentes. Démarrer une activité en douceur effectuée avec des éducateurs médico sportif, associer à votre alimentation un programme et des séances d’’apprentissage de nouvelles mesures hygiéno-diététiques grâce à un programme personnalisé.

Apprendre à se connaître et à se surveiller, reconnaître les signaux d’alerte de son corps, sont autant d’éléments fondamentaux qui permettent d’éviter les complications. Ces habitudes à adopter au plus vite semblent fastidieuses de prime abord mais sont indispensables à une évolution favorable du diabète. Elles doivent s’accompagner de règles hygiéno-diététiques concrètes où le tabac est absent, l’alimentation variée et équilibrée, et l’activité physique encouragée.

Chaque année : un bilan complet s’impose. Le bilan clinique va permettre de « faire le point » sur le respect des conseils donnés et l’état global du diabétique (examen de la peau, des réflexes, des dents, du pouls, poids, taille). Le bilan para-clinique complet vérifie quant à lui le bon fonctionnement de l’organisme (électrocardiogramme, bilan ophtalmologique, bilan lipidique, bilan rénal, bilan podologique). Tous les trois à quatre mois, l’hémoglobine glyquée (reflet de la moyenne des glycémies), le poids, la tension artérielle, l’état des pieds, seront contrôlés.

Chaque jour le contrôle de la glycémie capillaire peut-être nécessaire. La glycémie capillaire renseigne sur la quantité de glucose dans le sang à un instant précis. Seul le médecin peut déterminer la fréquence de cette auto-surveillance. Les résultats permettent d’adapter le traitement pour que la glycémie reste au plus près des objectifs fixés par le médecin. Choisir son matériel et apprendre à s’en servir assurent la bonne conduite du traitement.

L’équipe de santé croisée est là pour vous épauler en cas de doutes ou de problèmes. Il ne faut pas hésiter à demander conseil ou à consulter son médecin en cas d’infection, de douleurs inexpliquées, de vision changée, de crampes nocturnes en cas de douleurs à la marche pouvant traduire une artérite ou son équipe soignante. Plus généralement, chaque fois qu’un trouble nouveau apparaît demandez conseil ou consultez. Car dialoguer est votre premier atout dans le bon suivi de son diabète.

Dois-je me faire dépister ?

Il n’est bien sûr pas envisageable de pratiquer un dépistage du diabète sur l’ensemble de la population. Un certain nombre de critères sont retenus comme constituant les facteurs de risque essentiels du développement d’un diabète de type 2. Ainsi, chez toute personne présentant plusieurs facteurs de risque associés, il est primordial d’instaurer un suivi rigoureux de la glycémie mais aussi de rappeler certaines règles hygiéno-diététiques essentielles.

Si vous avez dans votre famille des antécédents de diabète, si vous avez plus de 45 ans et du cholestérol, de la tension artérielle, si vous ne pratiquez aucune activité physique, si vous présentez un surpoids, une obésité, si vous avez eu un enfant de plus de 4 kg à la naissance, ou si simplement à l’occasion d’un ancien bilan vous avez entendu « vous avez trop de sucre dans le sang » parlez en à votre médecin.

Votre médecin déterminera si il y a lieu de vous proposer un dépistage et un bilan initial. Vous pouvez contacter l’association pour connaître les modalités et les étapes du dépistage.

Vous avez un doute ?

Vous êtes déjà concerné par le diabète de type 2 ? Votre médecin vous conseille de suivre un programme d’éducation ? Vous rencontrez des difficultés d’ordre médicales ou sociales ?

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